21 février 2009
Ces licornes qu'on effleure*
Je ne me permets pas le plus souvent de
commettre tel ou tel dégagement, tel glissement de présence. Ca me rend mal à
l’aise plus que ca me fait sourire.
Si toutefois il m’arrive par mégarde de
pousser au changement les choses qui m’entourent, je fais un pas en arrière en
m’excusant puis je saute par la fenêtre.
Seulement parfois, il n’y a pas de fenêtre…
Celle-ci est inexistante. Cela même si je tente d’en créer une ; aussitôt
elle disparaît. Alors je me retire las dans la forêt la plus proche et j’y
cherche l’amour.
Sans amour voyez-vous, je disparais moi aussi.
* La Maladie d'Amour, J-L Bergheaud
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